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COMME CELA SE PASSE PARFOIS...
Posted:Aug 14, 2006 2:52 pm
Last Updated:Nov 11, 2008 3:34 am
1756 Views
Leurs regards se tournèrent l'un vers l'autre. Leurs yeux échangeaient déjà ces messages muets venant du plus profond de leur être. Un désir puissant les attirait irrésistiblement. Ils se rapprochèrent malgré la foule qui les séparait. Ils allaient enfin se retrouver dans les bras l'un de l'autre…

Au moment de l'embrasser, une myriade de souvenirs émouvants et torrides envahit Valérie. Elle n'avait pas vu Pierre depuis de si longs mois. Elle avait fini par l'oublier, le gommer de sa mémoire. Cette période avait été tellement douloureuse !

Il se rappelait tous les détails de leur dernière rencontre. Ils étaient partis ensemble en Italie. Ils avaient souvent arrêté la voiture pour se livrer à leurs jeux… Valérie avait de si belles jambes. Elle aimait poser ses pieds nus sur le tableau de bord devant elle et rejeter dossier en arrière. Elle entrebâillait alors chemisier et faisait semblant de s'endormir. Pierre profitait toujours de ces moments pour la caresser tout en conduisant. Il savait qu'elle aimait çà et qu'elle le faisait exprès. C'était si bon… Les routiers aussi, parfois, se délectaient du spectacle lorsqu'il les doublait sur l'autoroute. Et puis il y avait eu cet hôtel où le service d'étage les avait surpris en train de faire l'amour sur le palier, le restaurant où il l'avait caressée sous la table… Elle avait joui en silence, mordant à pleines dents sa serviette pour ne pas crier !

Valérie avait décidé un jour de ne plus porter ni culotte ni soutien-gorge, un simple porte-jarretelles en soie retenait ses bas très fins et ses seins pointaient fièrement sous ses chemisiers. Elle aimait voir le regard de Pierre se troubler lorsqu'elle se collait à lui… Elle se souvenait maintenant comment il l'avait prise lorsqu'il était venu lui apporter des échantillons dans la salle où elle organisait les nouvelles collections. Ses collègues auraient pu entrer et découvrir la scène !... Il l'avait couchée sur le dos à même une table au milieu d'un amoncellement hétéroclite de nouveautés, elle n'avait même pas eu le temps de retirer sa jupe et il l'avait pénétrée en maintenant ses longues jambes tout contre lui. chemisier s'était ouvert et il voyait ses seins danser au rythme de ses assauts. Il l'avait agrippée par les hanches pour mieux la pénétrer… Et lorsqu'il l'avait prise ensuite par derrière une volupté incroyable l'avait submergée ! Il était tard ce soir là. orgasme avait été plus fort que d'habitude mais le gardien n'avait pas dû entendre ses cris de bonheur… Il faut dire qu'elle l'avait provoqué volontairement en se baissant devant lui, découvrant ses fesses et lui laissant apercevoir l'intimité de sa vallée. Sa réaction avait été immédiate !

Pierre avait aperçu Valérie pour la première fois lors d'un salon professionnel. Il se rappelait cette femme élégante et distinguée qui virevoltait sur stand à la recherche de nouveautés. Il l'avait d'abord suivie des yeux et n'avait pas osé s'en approcher. Mais au moment où elle allait partir il s'était précipité pour la renseigner, pour qu'elle reste encore un peu plus longtemps. Il lui avait alors expliqué la fabrication des produits, donné des informations que jamais il ne donnait à personne, vanté la qualité de ses produits lui qui, d'habitude, restait toujours en retrait. Elle l'avait tout d'abord écouté d'un air blasé puis s'était amusée de voir un tel déploiement d'énergie. C'était tellement inhabituel… Et puis elle était partie car elle avait des rendez-vous. Pierre était resté là, complètement désemparé par le départ de cette femme merveilleuse qui était entrée par effraction dans esprit et il n'avait plus pensé qu'à elle le restant de la journée. Il n'avait même pas accepté d'invitation à dîner le soir avec ses amis comme il en avait l'habitude et avait décidé de rentrer à hôtel pour se coucher.

En arrivant à la réception, il ne la reconnut pas immédiatement: elle portait un long manteau et lui tournait le dos. Seule sa chevelure rousse flamboyante, tombant en cascade sur ses épaules, attira regard. Pierre n'en croyait pas ses yeux, elle était descendue dans le même hôtel que lui. Il se précipita mais elle l'avait déjà aperçu. Elle lui sourit, s'étonna de le voir, lui demanda s'il l'avait suivie et lui déclara qu'elle était contente de le revoir. Pierre aussitôt l'invita à dîner, ce qu'elle accepta après une courte hésitation.

C'est dans le taxi qui les emmenait au travers de la ville que Valérie aperçut pour la première fois le regard de Pierre vaciller lorsqu'elle croisa bien haut ses jambes gainées de soie sombre. Il la dévisageait sans vouloir le laisser paraître mais elle avait entrevu ses yeux brillant d'un désir maîtrisé. Elle en avait été flattée mais avait fait mine de ne rien remarquer.

Au restaurant ils avaient parlé de choses et d'autres, de sujets anodins, de leurs dernières vacances, du film qu'ils avaient vu avant ce salon. Ils n'avaient pas évoqué leur travail et avaient évité tout sujet professionnel. Au cours du repas, Pierre lui avait incidemment effleuré la main et elle ne l'avait pas retirée. Il s'était demandé si imagination lui jouait des tours et s'il n'avait pas rêvé mais lorsqu'il sentit la jambe de Valérie venir frotter la sienne, il comprit que cette femme ressentait la même attirance que celle qu'il avait éprouvée quelques heures auparavant. La lumière des bougies donnait aux yeux de Valérie un éclat particulier qui laissait transparaître désir. Ils décidèrent de rentrer rapidement à l'hôtel…

Leur liaison dura plus de deux années. Ils se retrouvaient les week-ends et passaient souvent de longues nuits agitées ensemble qu'ils terminaient exténués, lovés l'un contre l'autre. Ils s'appelaient tous les jours et ne pouvaient pas rester séparés très longtemps mais ils n'habitaient pas ensemble. Pierre et Valérie avaient besoin de leur indépendance, chacun de leur côté. Ce n'était qu'une façade…

Un jour, Pierre partit pour un de ses voyages réguliers et ne donna plus de nouvelles: il disparut ! Valérie le chercha, l'appela, fit tout ce qu'elle pu pour savoir ce qu'il était devenu. Elle ne parlait plus qu'à répondeur, frappait à une porte close et se désespérait. Il lui fit savoir un jour qu'il allait bien et avait recommencé une autre vie. Elle lui en voulut pendant de longs mois, qu'elle passa trop souvent en pleurant, puis un jour elle commença à l'oublier et enfin elle lui pardonna. L'oublier ?… Pas tout à fait car Pierre avait profondément marqué sa vie, leur expérience avait été trop intense ! En fait elle l'aimerait toujours dans un petit coin secret de cœur…

Pierre, de côté, et après de longs mois d'absence, avait essayé de la contacter à nouveau mais n'y était pas arrivé. Elle avait sûrement été mutée et elle avait déménagé. Il avait alors renoncé à la retrouver.

La foule continuait de défiler autour d'eux sans prêter attention à cet homme et à cette femme qui se désiraient intensément. Ils étaient déjà dans les bras l'un de l'autre. Pierre sentait les seins de Valérie contre sa poitrine et il savait qu'elle ne portait certainement rien sous sa jupe. Il allait bientôt s'en assurer... Leurs lèvres commencèrent à se toucher lorsque le téléphone de Valérie se mit à sonner. Elle hésita, regarda l'écran et décrocha avec fébrilité. Pierre reconnut une voix d'homme qui parlait et il entendit Valérie lui répondre:
- "Oui, je suis à l'entrée… Hall B, allée G… Ah, tu es déjà arrivé ? Je t'attends…"
Elle raccrocha prestement et se dégagea brusquement en regardant autour d'elle. Pierre aperçut alors principal concurrent déboucher de l'allée voisine et se diriger d'un pas rapide directement vers eux. Arrivé à leur hauteur visage s'éclaira tout d'abord d'un grand sourire en regardant Valérie,
- "Bonjour ma chérie, je te cherchais…"
Puis expression changea et il fusilla Pierre du regard. Elle embrassa alors le nouvel arrivant et lui dit d'un ton qui se voulait désinvolte:
- "Un ancien fournisseur…"
Sur ce, elle lui prit la main et ils s'éloignèrent sans un regard pour cet homme qu'elle avait tant aimé...
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VOUS ETES TOUS DES RIGOLOS !!!!!!!!!!!!!!!!
Posted:Aug 7, 2006 12:29 pm
Last Updated:Nov 11, 2008 3:35 am
1840 Views
Bonjour à toutes et à tous,

Vous êtes tous des rigolos (et des rigolotes d'ailleurs) !!! Mais peut-être pas dans le sens qui vous arrangerait… Des rigolos, des farceurs, des charlots, des bouffons quoi !... Ce que j'écris ne vous plais pas ? Alors arrêtez ici la lecture de ce post et ne continuez pas plus loin.

Et ce que je vais déclarer ci-dessous est bien le reflet de notre époque… D'ailleurs, avant que je ne continue, ayez la curiosité de regarder à côté du titre le nombre de vues et vous commencerez peut-être à comprendre le sens de mon propos !... Cette époque dans laquelle nous vivons qui se vautre dans la morosité, qui se complait dans la déprime instituée comme fléau national, qui sublime la violence et nous régale d'images montrant la détresse et la misère du monde à tous les coins de rue. Et bien je constate avec tristesse (toute modérée, j'en conviens… que vous en êtes le reflet ! Oui, vous qui lisez ces lignes en ce moment, c'est bien de vous dont je parle. Vous me décevez car toutes et tous, je suis certain que vous vous décrivez comme étant positif, joyeux de nature, rieur, ayant de l'humour et aimant plaisanter et profiter de la vie sous ses meilleurs aspects: de bons vivants en quelque sorte ! Et c'est tant mieux !...

Vous devriez donc vous réjouir du bonheur d'autrui et être à la recherche de ce qui pourrait apporter une petite touche lumineuse dans cette atmosphère globalement morne… Ah !... C'est vrai, j'oubliais… Le Français étant profondément râleur (et bien souvent considéré comme ingérable par nos amis étrangers), vous préférez vous repaître d'un post au fulminate, voire au vitriol, ou écrit sur la base de propos vindicatifs dont nous sommes, il faut bien le reconnaître, des spécialistes…

Mais au fait, vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ??? Vous en êtes pourtant en partie responsable… Et c'est ce qui me dépite tant venant de vous…

Je vous explique…

J'ai créé mon blog très récemment, le 23 Juillet dernier. Pensez donc: une quinzaine de jours seulement et voilà déjà que je vous étrille !... Oui mais il y a de quoi… J'ai pour l'instant écrit 5 posts, sans compter celui que vous êtes en train de lire. Ce n'est pas beaucoup, je le reconnais, mais c'est un début et ce début m'amène à vous écrire ces lignes teintées de reproches. Car si vous aviez la curiosité de regarder maintenant le nombre de vues pour chacun de ces posts, vous constateriez les chiffres suivants:
-Blog à la mode: 124 vues
- Cela s'est-il vraiment passé: 92 vues
- Incompréhension d'une époque: 105 vues
- Je suis très heureux aujourd'hui: 1 vue
- Votre avis m'intéresse: 100 vues

Je fais donc l'amère constatation suivante: lorsque quelqu'un est heureux et le déclare à tous, cela n'intéresse personne. Et je ne parle pas de commentaires, nous sommes bien d'accord ?... Je suis certain qu'au lieu de nommer mon post "Je suis très heureux aujourd'hui", je l'aurais intitulé, par exemple, "C'est horrible ce qui m'arrive…" ou "Jusqu'à quand pourrais-je résister ?...", vous vous seriez précipités pour lire cet article !!! Mais là: 1 vue… Quel est donc le Martien ou la Martienne qui est venue se perdre sur ce post ? Une étrangère peut-être, qui n'aura rien compris et aura zappé immédiatement. Car tiens, au fait, cela ne serait peut-être pas inintéressant de savoir combien de temps chacun s'attarde à la lecture de la prose d'autrui… Certains prenant tout le temps nécessaire (qu'ils en soient remerciés ici), d'autres passant telles des fusées à la vitesse du clic de souris en folie.

En conclusion, ne vous plaignez pas des titres racoleurs des journaux à scandales: ils ont raison d'agir comme ils le font puisque çà marche… Et vous en êtes une sorte de démonstration flagrante et plus que probante…

Quod erat demonstrandum (C.Q.F.D.)

Je vais donc maintenant m'allonger dans mon transat, à l'ombre de mon écran, et guetter le nombre de vues concernant ce post augmenter rapidement puisque je sais qu'il va vous attirer, toutes et tous, sans aucun doute possible… Ne me détrompez surtout pas, je serais vraiment trop déçu !... Cependant, laissez-moi vous avouer… Que même si je ne vous connais pas depuis très longtemps, je vous aime bien et je suis content lorsque je vous aperçois ou que vous me laissez un petit commentaire. Ah !... C'est sûr, parmi vous se trouvent un certain nombre de râleuses (Tiens ? Pourquoi au féminin… mais je confesse en faire partie aussi et je le revendique haut et fort. Et puis, comme je vous le disais plus haut, lorsque je suis à l'étranger (et j'y suis très souvent) et que je m'entends dire: "Vous les Français, vous êtes ingérables…", tel Astérix, je me redresse et n'en suis pas moins fier ! Nous sommes comme nous sommes, nous les Français, et tant pis si cela déplait à certains…

Salut les filles !... Je vous embrasse toutes… Mais la prochaine fois, lorsque vous lirez un titre enjoué, où la gaieté semble filtrer d'entre les caractères, arrêtez-vous un moment pour le lire: le bonheur, aussi simple soit-il, n'est pas toujours synonyme d'ennui pour le lecteur. Et ceci dit, il n'est pas trop tard pour vous précipiter, ne serait-ce que pas curiosité, sur ce post délaissé !... Encore tout plein de bisous !...

Salut les gars, vous êtes concernés aussi (sauf pour les bisous, cela va de soi !)…

A très bientôt !...
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PRESERVATIF ? OUI, MAIS...
Posted:Jul 31, 2006 12:57 pm
Last Updated:Jun 29, 2008 2:48 pm
1821 Views
Votre avis m'intéresse !

On nous rabat les oreilles (si ce n'est justement autre chose) avec l'usage du préservatif… Peut-être à juste titre, je ne juge pas.

Il peut nous protéger de beaucoup de choses, nous éviter des ennuis, des craintes, voire des angoisses parfois. Mais également, aussi fin que soit ce petit bout de latex, reconnaissez qu'il atténue de beaucoup nos sensations et qu'il est moins agréable et voluptueux que le contact de la peau, pour les uns comme pour les autres !...

Quelle est donc votre attitude vis-à-vis de lui lors d'une première rencontre et si vraiment vous n'aimez pas l'utiliser, ou que vous Mesdames vous lui préfériez un contact direct, quelle est votre approche face à votre partenaire ?
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JE SUIS TRES HEUREUX AUJOURD'HUI !!!
Posted:Jul 29, 2006 3:35 am
Last Updated:Jun 29, 2008 2:40 pm
1583 Views

Ce matin, je suis heureux, tout joyeux, et je sens que la journée va être bonne !...

Comme d’habitude, j’ai allumé mon ordinateur et ai filé sur notre site préféré. Petite ronde rapide, habituelle et devenue rituelle :
- Ai-je reçu de nouveaux messages ? Pas encore… Tiens, c'est curieux, on m'oublie ! J'en reçois au moins un tous les 2 jours et, justement hier je n'en ai pas reçu. Ah !... Les statistiques… Enfin… Reste le déroulement de la journée pour corroborer ou non cette loi des nombres !
- De nouvelles "amies" ont-elles accepté mon invitation à rejoindre ce cercle si décrié ? Aucune aujourd'hui… Bon, çà ne fait rien, on verra bien plus tard si certaines se décident… Mais quand même… Cela flatte mon ego de voir ce nombre augmenter même si, in fine, je me demande vraiment quelle est l'utilité pour la plupart de ces femmes d'adhérer au cercle d'amis d'un de leurs contacts si c'est pour ne jamais répondre à ses messages par la suite. Drôles d'"amies" en fait…
- Je clique alors sur "Qui regarde mon profil" et là… Rien n'a bougé depuis 2 jours, toujours les mêmes pseudos venus s'égarer sur mon profil… Contrairement à mes habitudes passées, je ne les ai même pas recontacté, je ne leur ai même pas écrit un petit mot pour les remercier de leur visite. Je suis las et puis, de toutes les manières, cela ne sert à rien, elles ne se donneront même pas la peine d'y répondre, alors ?...
- Reste mon blog… Ah, je commence à l'aimer celui-là… Et puis je commence à virevolter, papillonner sur d'autres blogs ma foi fort intéressants. Je laisse parfois un commentaire mais je m'aperçois qu'en fait j'ai tendance à trop écrire par rapport aux spécialistes de la phrase unique ou des borborygmes et onomatopées en tous genres… C'est pas grave, à chacun style et puis je n'ai jamais pu être concis au point de résumer ma pensée en une phrase… Sauf au volant, je l'avoue ! Là, le "Allez, avance ! Espèce de c…" résume assez fidèlement mon état d'esprit du moment. Mais à part ces incidents de parcours… Donc pour revenir à mon blog ce matin, je jette un coup d'œil furtif, curieux de voir si l'un ou l'une d'entre vous serait venu y déposer un commentaire: et bien non ! Rien, rien du tout… Le vide, le néant…
Mais je vous comprends, j'écris de tels pavés que cela peut en décourager plus d'un. Mais quand même !... Ne pas s'intéresser à ma prose du moment, c'est un brin provocateur de votre part…
- Je retourne hâtivement sur ma page d'accueil: aurais-je oublié de visualiser un autre endroit où la présence d'un nouveau visiteur me serait signalée ??? Ah, oui, mes albums photos !... Un saut de ce côté et… Rien n'a bougé non plus………….

Je devrais être déçu, abattu par un tel manque d'intérêt à ma personne. Je devrais même peut-être envisager de déprimer comme tant et tant à notre époque, pourquoi pas résilier mon abonnement à ce site , aller me recoucher en attendant des jours meilleurs, appeler mon nouveau copain Breton pour qu'il me remonte le moral si j'avais numéro de téléphone, ou contacter une certain Brune qui n'a pas l'air de s'en laisser compter !... Mais bon, à quoi cela servirait-il ?... Tout cela me rendrait-il plus joyeux que je le suis déjà ?... Car je le suis vraiment, et plus que çà même… Et je le suis grâce à ce site ! "Mais il est fou, ce garçon… Complètement givré ou à la masse !…".

Mais non ! Je vous explique…

Il y a plusieurs jours, j'ai contacté quelqu'un… Non, je ne vous donnerai pas pseudo car elle est très mignonne et vous, Messieurs, je sens que vous pourriez faire des bêtises ! Comme souvent, nous avons décidé de nous retrouver sur MSN et là… Nom d'une pipe, que s'est-il passé entre nous, peut-être le stress, une possible légère incompréhension au niveau de la langue (désolé… oui, elle n'est pas Française… mais vous connaissez mon point de vue sur la question, n'est-ce pas ?...), une trop grande rapidité dans l'échange (vous savez, la balle de ping-pong qui s'emballe…: nous nous sommes "frités" grave au point de nous raccrocher au nez tellement la moutarde nous avait irrité l'un et l'autre ! Fin du premier chapitre et je croyais être "tombé" sur une hystérique comme on en rencontre parfois…

Après ce premier échange assez sportif et musclé, j'ai pris le temps de la réflexion et je me suis dit que moi aussi j'avais plus que certainement ma part de responsabilité dans cette prise de bec aussi virulente que soudaine. J'avais aussitôt après bloqué l'accès MSN à cette furie… J'ai commencé par le débloquer. Puis je lui ai écrit un message dans sa boite pour temporiser et lui dire que nous pourrions peut-être envisager de nous recontacter de manière plus sereine et plus calme, que nous pourrions enterrer la hache de guerre et échanger ensemble de façon moins vive, que je n'avais pas sa fluidité au clavier, sa fluidité linguistique et qu'il me fallait plus de temps pour écrire mes réponses sans être déjà assailli par une personne me semblant un peu trop speed si vous voyez ce que je veux dire…

Et bien… Elle m'a recontacté ! Oh, bien sûr nous étions chacun sur nos gardes, prêts à ressortir du fourreau nos armes et à s'en servir une dernière fois… Nous nous sommes expliqués plus calmement et nous sommes promis de nous recontacter. Fin du deuxième chapitre…

Hier, c'est elle qui m'a recontacté alors que j'avais laissé mon MSN traîner sur un coin de mon écran. Nous avons alors échangé pendant très longtemps, d'une manière très agréable, très sympathique et très gentille… Tellement amicale que nous nous sommes échangés nos numéros de téléphone et que j'ai pu ainsi l'appeler: quelle voix ravissante, si féminine, si attirante… Quel sourire et quel charme coulant dans mes oreilles comme l'eau d'une fontaine jaillissante au milieu de la canicule ! Et puis elle m'a envoyé quelques photos d'elle car elle n'avait mis sur sa page qu'une photo très partielle, ne permettant pas de bien l'apercevoir. Et alors là encore, le choc ! Un ange, j'avais un ange au bout du fil !...

Quelle sera la suite ? A vrai dire, je ne le sais pas encore et elle ne le sait certainement pas non plus mais je crois que le temps du premier échange s'estompe très vite. Y a-t-il un futur ? Quel sera-t-il ? Nous le saurons bientôt, sans aucun doute… J'espère pouvoir vous conter, si cela vous intéresse, la suite de cet embryon d'histoire. Mais je voulais vous dire qu'aujourd'hui… Je suis très heureux !!!
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INCOMPREHENSION D'UNE EPOQUE !...
Posted:Jul 26, 2006 3:35 pm
Last Updated:Nov 11, 2008 3:36 am
1769 Views

Bonjour à toi qui t'es donné la peine de prendre sur ton temps pour venir me lire...

Je lisais récemment le billet d'un de mes nouveaux amis de blogs, j'ai nommé un certain Calim... qui se reconnaitra sans aucun doute, concernant notamment le comportement de beaucoup de femmes sur ce site. Nous ne ferons pas de généralités bien entendu mais je suis glogalement d'accord avec lui, bien que n'ayant certainement pas expérience en la matière.

Quant à moi, je dois vous avouer que je ne comprends pas l'attitude de beaucoup de femmes sur ce site ! Je vais m'en expliquer, bien entendu...

Si nous sommes sur ce site, je suppose (naïvement peut-être) que c'est pour faire des rencontres, d'ailleurs de quelque nature que ce soit, je n'en disconviens pas. A chacun ses objectifs, sa manière d'aborder, de discuter, de draguer ou simplement d'échanger. Bien souvent pour les hommes de montrer leur appendice masculin et de l'ériger (c'est le cas de le dire) bien haut ou de le secouer sans vergogne dans le but... pensent-ils d'attirer le regard de certaines en manque de jouets. Mais après tout, peut-être n'ont-ils que celà à montrer et à démontrer. Mais je m'égare et mon propos devient hors sujet !

Je reviens donc à cette attitude,ou plutôt à ces attitudes, incompréhensible(s) pour le petit nouveau que je suis. Enfin... Petit nouveau de quelques mois, donc avec assez de recul pour émettre cette analyse qui m'est toute personnelle.

Depuis que je suis inscrit sur ce site, je contacte régulièrement les femmes dont les profils attirent ou retiennent mon attention, et selon des critères divers et variés qui me sont propres. Jusque là rien de bien particulier, n'est-ce pas ? Et ce sont dix, vingt, cinquante, cent et plus de messages envoyés. A chaque fois, qu'un profil me plait plus particulièrement, j'invite naturellement la jeune femme à rejoindre mon cercle d'amis. Et c'est maintenant que les choses vont devenir intéressantes mais sensiblement incohérentes pour le cartésien que je suis (à vrai dire d'un cartésianisme très nuancé au contact de ces amours de femmes que nous chérissons tant).

Sur ces messages envoyés, tout d'abord très peu de réponses mais quand je dis très peu, je devrais dire une quantité infinitésimale. Normal, après tout ! Je conviens tout à fait que l'on ne peut pas plaire ou attirer toutes celles que l'on contacte... Lorsque réponse il y a, c'est très curieux en fait: on dirait que les gens ne savent plus écrire, ne savent plus élaborer ne serait-ce qu'une phrase intelligible, cohérente et sensée. Et lorsqu'elle l'est, alors je vous conseille de la déguster car il n'y en aura pas d'autres. Combien de messages avez-vous reçu, Messieurs, ne comportant qu'une seule phrase, une question généralement !... Mais là n'est pas encore mon propos, j'y viens maintenant...

Donc, très peu de réponses, quelques réponses rudimentaires et laborieuses et parfois... un début de communication prometteur. Mais vous vous souvenez que j'invite à rejoindre mon cercle d'amis les jeunes femmes les plus séduisantes à mon goût et selon mes critères ? Et bien, nous y voilà !!!

Régulièrement, certaines de ces femmes acceptent mon invitation et alors... Je suis heureux, content et tout excité d'augmenter mon nombre d'amies. Je me dis que si elles ont accepté mon invitation, c'est très certainement parce que mon profil ne leur déplait pas trop (vous vous souvenez Phèdre de Racine; "va, je ne te hais point...") et qu'elles souhaitent peut-être que nous allions plus loin sur le chemin de notre découverte commune. Donc, systématiquement, dès que j'aperçois une nouvelle "amie" dans la liste de mon cercle, je lui écris une gentille lettre, déjà pour la remercier, puis pour lui indiquer que celà me ferait très plaisir de faire plus ample connaissance, que je ne suis pas un adepte du virtuel, etc, etc, etc...

Et bien croyez-moi ou pas, il n'y a que très peu de réponses à mes messages de remerciement, très peu de réaction, une léthargie omniprésente... Alors, ne me décourageant pas, après quelques jours, voire quelques semaines, je leur réécris pour leur rappeler que j'aimerais tant faire leur connaissance, boire un café ensemble ou déjeuner (ou dîner): rien... le vide... le silence...

Mais pourquoi Mesdames ou Mesdemoiselles acceptez-vous de faire partie de cercles d'amis, montrant de la sorte un certain intérêt pour celui qui vous a invité, lui faisant même espérer une suite favorable, si c'est pour rester tapie dans une ombre peut-être protectrice mais qui, de toutes les manières, ne peut pas favoriser les rencontres. Et c'est bien pour celà que nous sommes là, non ??? Reprenez-moi si je me trompe...

Il me paraît logique, en tant qu'homme, que si une femme m'invitait à rejoindre cercle d'amis et que j'acceptais invitation, puis que cette même femme me remercie et me propose de me rencontrer, je lui répondrais sans hésitation et nous nous rencontrerions sans l'ombre d'un doute !... Car si cette femme ne m'avait pas convenue dès le départ, jamais je n'aurais accepté invitation. L'acceptant, je lui signifie donc mon intérêt pour elle...

Peut-être suis-je encore trop cartésien et la psychologie féminine est encore un domaine qu'il me faut approfondir. Mais je vous dirais Mesdames et Mesdemoiselles les Françaises (et je suis Français moi aussi) que d'autres que vous, venant de cultures et de racines différentes, ont des approches et des réactions oh combien plus positives que bien souvent vous n'en avez. Je suis un grand voyageur et je peux vous assurer que j'ai pu m'en rendre compte à de bien nombreuses reprises... Mais j'émettrai un jour un billet d'humeur à ce sujet...

En attendant, mon incompréhension est totale et je ne peux que déplorer ce manque de communication, ce manque ne serait-ce que d'une éducation minimale, ce manque de volonté d'aller vers l'autre !...

En fait, c'est à ce demander pourquoi vous êtes là ?... Mais nous sommes quand même contents de vous y trouver et, de toutes les manières, vous nous faites toujours réver et fantasmer... Alors, restez donc parmi nous, même si au titre de belles images s'affichant sur nos écrans !

Allez ! J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop de cette saute d'humeur passagère et puis, il y a toujours les étrangères, n'est-ce pas ?...
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CELA S'EST-IL VRAIMENT PASSE ?...
Posted:Jul 25, 2006 4:42 pm
Last Updated:Jun 29, 2008 2:50 pm
1746 Views
Je dois me rendre comme tous les mardis à cette fameuse réunion qui ne débouche jamais sur grand chose. C'est souvent le fait de certaines grandes sociétés où la vie s'organise autour de ces séances de travail mais en tant que directeur général adjoint je me dois d'y participer et de surveiller les débats. Cette fois-ci je sais que tout sera différent car notre société vient de subir une O.P.A. d'envergure de la part de notre principal concurrent bien décidé à nous absorber…. Nous ne l'avions pas vu venir et elle nous a été fatale ! Je suis en retard et pour ne rien arranger je suis fatigué par une nuit sans sommeil passée à réviser les derniers dossiers apportés la veille par mes collaborateurs. Je presse mon taxi d'aller plus vite. Heureusement j'ai déjà mon billet en poche. Ma secrétaire a réservé ma place comme d'habitude en non fumeur car elle sait que je ne supporte pas les odeurs nauséabondes de tabac froid. Je traverse la gare sur un rythme soutenu, ma serviette à la main, et je me dirige sans hésitation vers le quai où j'ai l'habitude de prendre mon train.

Cette jolie rousse est assise en face de moi, de l'autre côté du couloir de ce wagon de première qui est déjà bien rempli. Elle semble plongée dans l'étude d'un dossier qu'elle vient de commencer. Il est onze trente et le soleil vient caresser le haut de ses cuisses gainées de bas en soie très fins. Des bottes en daim noir habillent élégamment ses jambes qu'elle tient croisées bien haut. Sa jupe plissée s'est remontée très légèrement, laissant apparaître la base de la dentelle de ses jolis bas.
Mon regard a du mal à se détacher de sa poitrine qui enfle chemisier de soie crème et le soulève à chaque inspiration. Elle n'a pas boutonné le haut et décolleté laisse deviner une lingerie raffinée couleur chair. Cette femme m'attire instantanément et mon coeur s'emballe. Un collier de perles vient couronner un cou très délicat. Ses cheveux, mi-longs, forment une crinière qui tombe négligeament en volutes harmonieuses sur ses épaules. Ils sont fins et brillent de tous leurs feux. Je ne distingue pas sa bouche, cachée derrière ce dossier qu'elle tient devant elle.
Personne n'est venu s'installer à côté de moi. Tant mieux, j'aurais plus de place pendant mon voyage et je pourrais étaler mes affaires pour travailler. Cette réunion est cruciale car notre Président m'a confié la mission d'effectuer une présentation approfondie de notre groupe et de préparer la passation des pouvoirs à la nouvelle direction. Je connais mon dossier par cœur et je n'ai pas envie de travailler. Mon esprit est ailleurs... Le train s'ébranle, nous partons.
A la première secousse du wagon, ses yeux se sont levés et nos regards se sont croisés. Elle m'a souri, dossier s'est abaissé légèrement et j'ai découvert sa jolie bouche aux lèvres charnues recouvertes d'un rouge à lèvres en accord parfait avec ses cheveux. Ses yeux verts, retranchés derrière des lunettes à la monture très fine et très distinguée, sont d'une beauté parfaite. regard est vif et dénote une intelligence rare. Je lui souris en retour et elle se replonge dans sa lecture... Mais est-elle vraiment en train d'étudier dossier ou cherche-t-elle à attirer mon attention? Ses yeux se lèvent régulièrement pour m'observer subrepticement d'un regard amusé. Quel jeu est-elle en train de préparer ?... Je la dévisage maintenant de manière plus ostentatoire et elle ne peut plus ignorer l'intérêt qu'elle suscite en moi. Mais que lui dire pour engager la conversation ? Qu'elle est belle ? Elle le sait... Qu'elle me plait ? Elle commence à s'en douter...

Je suis encore dans mes pensées lorsque soudain elle referme dossier et le pose à côté d'elle, me fixe d'un regard profond en me souriant largement et commence à décroiser très lentement ses jambes. Le léger crissement de la soie électrise mes sens jusqu'au plus profond de mon être. Ressent-elle le trouble qu'elle provoque en moi à ce moment ? Mes yeux sont comme hypnotisés par chaque centimètre qui se découvre, laissant plonger mon regard toujours plus haut. Elle m'observe…Une chaleur torride m'envahit soudain provoquée par la sensualité de mouvement. Mes sens s'affolent lorsque plutôt que de garder ses jambes serrées l'une contre l'autre elle les écarte dans ma direction laissant mon regard plonger dans les entrailles secrètes de intimité. Elle en profite pour réajuster ses bas comme si de rien n'était et j'aperçois alors dans un rayon de soleil sa petite culotte transparente qui cache à peine une toison d'un roux éclatant. Elle s'est penchée en avant et chemisier s'est écarté me laissant découvrir le galbe harmonieux et rebondi de sa poitrine. Vraiment cette femme est d'une beauté exceptionnelle ! Je ne suis pas encore remis de mes émotions qu'elle se lève et vient vers moi:
- "Pouvez-vous m'indiquer la direction du wagon-bar s'il vous plait ?" me demande-t-elle avec un léger accent irlandais qui ne trompe pas.
Ses yeux sondent les miens avec insistance. Je suis tellement surpris que je bafouille en lui répondant:
- "Par là je crois, je vais… vous accompagner si cela ne vous dérange pas..."
- "Mais non, pas du tout" me lâche-t-elle dans un souffle.
Je me lève et je la suis. Le train franchit maintenant une série d'aiguillages et le wagon est pris dans un roulis qui rend difficile notre progression. Sans s'en préoccuper davantage je la vois avancer avec grâce et élégance, sa jupe balançant de droite et de gauche au rythme de ses pas à la démarche féline. Ses fesses semblent me lancer une invitation secrète à la suivre de plus près mais ma progression est plus périlleuse. Arrivée au bout du wagon elle se retourne pour voir si j'arrive à la suivre et me décoche encore un de ces sourires à faire fondre un iceberg sur le champ. Nous progressons ainsi plusieurs wagons.
- "Permettez-moi de vous offrir de quoi nous désaltérer… Aimez-vous le champagne ?..."
Elle me sourit à nouveau et devançant sa réponse:
- "Deux coupes de champagne, garçon s'il vous plaît !".
Nous discutons de choses et d'autres et je la vois jouer avec verre tout en me racontant qu'elle est en déplacement dans la région pour une mission importante. Je n'avais pas remarqué jusqu'à maintenant combien ses mains sont fines et ses doigts longs et élégants. L'un d'entre eux porte avec distinction une bague ornée d'un saphir et je remarque alors qu'elle n'a pas d'alliance. Le vernis à ongles est dans une tonalité en accord parfait avec le rouge à lèvres que j'aimerais tant goûter. Sa voix est douce, mélodieuse et très sensuelle et je me délecte de ses paroles. Je ne voudrais jamais qu'elle s'arrête de parler. Je l'écoute sans l'interrompre et lorsque c'est à mon tour de parler je m'arrange pour lui redonner rapidement la parole. Je pratique cela tellement souvent lors de ces réunions ennuyeuses. J'en profite car sa voix me captive, tout comme regard. Je vois ses lèvres bouger et un petit bout de langue s'agiter, j'entends le de sa voix sans en comprendre les paroles, mon esprit est ailleurs, je m'abandonne peu à peu à des pensées érotiques et torrides. Comment fait-elle pour ne pas sentir ce courant qui circule entre nous ? Peut-être le ressent-elle après tout ?

C'est à ce moment que le wagon fait une embardée et que Juliette - j'avais oublié de vous préciser que nous nous étions présentés l'un à l'autre et que Juliette est le prénom de cette charmante jeune femme - est projetée vers moi. J'ai tout juste le temps d'écarter les bras pour la retenir qu'elle vient s'effondrer contre moi. Du champagne vient s'étaler sur ma chemise me procurant une sensation humide et froide aussitôt dissipée par les effluves subtils de parfum remontant jusqu'à mes narines et éveillant en moi un désir incontrôlé. Elle se redresse et me sourit à nouveau, découvrant des dents d'une blancheur immaculée. Je comprends soudain qu'elle n'est pas vraiment désolée de l'incident qui vient de se produire. regard se trouble un instant en croisant le mien. Le temps s'est arrêté autour de nous, plus aucun ne parvient à nos oreilles, nos visages se rapprochent lentement, très lentement. Nous ne nous quittons plus des yeux jusqu'à ce qu'enfin nos lèvres se touchent et que nos langues commencent à danser, doucement et langoureusement d'abord, puis le rythme s'accélère pour devenir farouche. Cette femme a du tempérament et moi aussi ! Sa bouche a un goût délicieux qui me transporte aux confins du plaisir. Mes mains commencent en même temps à explorer ce corps aux courbes si délicates, si fermes et si féminines. Juliette semble apprécier cette tournure et sans aucune gêne ou hésitation elle plonge une main dans mon entrejambes pour palper ce qui est déjà devenu une réalité plus que tangible. Il y a beaucoup de monde à ce moment dans le wagon mais nous sommes retranchés discrètement dans un coin, à l'abri des regards derrière une montagne de dos tournés vers le bar. Les doigts de Juliette commencent à me procurer une volupté insoupçonnée lorsqu'ils s'immiscent à l'intérieur de mon pantalon, ses lèvres et sa langue prennent le contrôle de ma bouche tandis que autre main se saisit de la mienne pour la glisser sous chemisier. Je commence à perdre le contrôle de moi-même: vais-je jouir au milieu de cette foule bigarrée d'hommes d'affaires en mission ? Ses seins sont fermes et érigés, sa peau est d'une délicatesse que j'avais rarement rencontrée jusqu'à maintenant. Ma main explore ces territoires inconnus faits de monts et de vallées, les sommets sont érigés, le désir nous parcourt et transcende les sensations que nous partageons d'être dans les bras l'un de l'autre.
Le garçon vient interrompre cet espace hors du temps:
- "Je suis désolé pour votre champagne, je vais vous resservir une coupe…".
Il s'interrompt soudain s'apercevant de l'inopportunité de intervention et disparaît aussitôt rouge de confusion mais nous nous en apercevons à peine, concentrés que nous sommes l'un envers l'autre. J'ai une envie folle de cette femme, je voudrais la prendre ici, sur le champ, je voudrais pouvoir faire disparaître tous ces gêneurs d'un coup de baguette magique, que nous restions seuls, enfin seuls…

C'est ce moment que choisit le téléphone portable de Juliette pour se mettre à sonner de toute la puissance dont il est capable. Plusieurs hommes se saisissent aussitôt de leur portable, d'autres se retournent vers nous. Nous nous dégageons brusquement tandis qu'elle attrape appareil et répond. Je suis à la fois terriblement gêné d'avoir été surpris ainsi et plutôt amusé du regard concupiscent de certains qui ont eu le temps d'apercevoir notre manège. Juliette a toujours cette voix qui charme mes oreilles et mes sens. Elle semble donner des directives tout en douceur, elle est précise et apparemment interlocuteur l'écoute sans l'interrompre. En raccrochant elle plonge à nouveau regard dans le mien, ses yeux brillent et elle me sourit:
- "Que dirais-tu de retourner dans notre wagon ?...".
Je suis tellement émerveillé par charme et sa beauté hors du commun que je n'ai pas le temps de réagir lorsqu'elle me tourne les talons et traverse le wagon-bar en direction de notre place. En passant devant le garçon elle lui fait un petit signe de la main agrémenté d'un sourire ravageur. Je crois qu'il n'oubliera pas de sitôt ce voyage…

Lors de notre retour Juliette est devant moi et je la suis au plus près. Notre marche est parfois ralentie par des réunions de personnes en pleine conversation. J'en profite pour glisser mes mains sous sa jupe et caresser voluptueusement les fesses de ma nouvelle amie. Plutôt que de se dégager, celle-ci chaque fois recule insensiblement sa croupe afin de me permettre de mieux sentir et apprécier la fermeté de ses chairs et l'arrondi de joli cul. Arrivés à nos places, Juliette enjambe les affaires que j'avais laissées sur mon siège et s'installe à côté de moi mais avant de s'asseoir je la vois retrousser rapidement sa jupe et glisser sa petite culotte le long de ses jambes.
- "C'est un cadeau pour toi…" dit-elle en me la tendant,
- "Et maintenant qu'il n'y a plus d'obstacle, profitons-en !...".

La suite fut tourmentée et agitée ! Je ne sais pas comment personne ne s'est aperçu de ce qui se passait au fond de ce wagon. Les kilomètres défilaient, nous passions sous des ponts, dans des tunnels, le roulis par moment accentuait nos mouvements, de grands virages nous projetaient l'un par-dessus l'autre… Juliette fut exquise et se prêta à toutes sortes de positions plus acrobatiques les unes que les autres dans cette exiguïté ferroviaire. Il y eut un certain nombre d'explosions qui, toutes, nous menèrent ensemble aux sommets de l'extase. Epuisés, nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.

A présent je suis arrivé à ma gare de destination. Peut-être plus fatigué qu'en partant mais tellement heureux. Le Président va encore me dire que j'ai mauvaise mine et que je devrais déléguer un peu plus de responsabilités à mes subalternes. J'en souris d'avance… Je m'apprête à embrasser tendrement Juliette après lui avoir griffonné mon numéro de téléphone sur un coin de la revue distribuée généreusement par la compagnie ferroviaire. Elle me tend ses lèvres puis vient se coller contre moi en me rendant un baiser fougueux qui me laisse haletant. Elle prend alors ma main qu'elle plaque contre sein
- "Ne m'oublie pas, je voudrais te revoir très vite !...".
- "Moi aussi… Je t'appelle dès mon retour".
J'attrape ma serviette et je descends rapidement sans me retourner. Je sais qu'une voiture m'attend pour me conduire au siège. Je suis tel un automate en plein brouillard, je ne vois même pas notre chauffeur, je n'entends pas ce qu'il me dit ‒ d'ailleurs il parle toujours trop ‒ et je ne le comprends pas non plus, mon esprit est ailleurs. La silhouette de Juliette danse devant moi, ses yeux d'un vert profond, sa bouche sensuelle, ses seins généreux lorsque j'ai ouvert chemisier, ses cheveux dans lesquels mes mains se sont perdus, ses hanches que j'ai agrippées pour mieux la pénétrer, cette petite toison rousse si délicate où mes doigts se sont promenés, les effluves merveilleux de parfum… Tout m'étourdit et mon sexe douloureux qui en redemande déjà.

Comme à habitude le Président est déjà installé dans la salle de réunion au milieu d'une cour de serviteurs zélés. Il m'accueille en me lançant:
- "Alors mon vieux, ce voyage s'est bien passé ? Oh ! Mais vous avez l'air particulièrement fatigué aujourd'hui… Je vous avais pourtant bien dit de vous reposer. Vous devriez déléguer un peu plus… Enfin… Pour ce que j'en dis, dans quelques heures je ne serai plus à la tête de notre groupe. C'est moi qui vais prendre des vacances !"
Et tous de s'esclaffer bêtement, à croire qu'ils ne se rendent pas compte de la situation dramatique à laquelle nous devons faire face.
- "Monsieur le Président, je suis prêt… Nous pouvons commencer quand vous le désirez !... Mais… Nos repreneurs ne devaient pas être là comme vous me l'aviez indiqué ?...".

Avant que le Président ne réponde à mon interrogation, le téléphone anthracite posé à côté de lui se met à sonner et je l'entends répondre fébrilement, ce qui n'est pas dans ses habitudes:
- "Ah oui… Ils viennent d'arriver ? Accompagnez-les et qu'ils nous rejoignent dans la salle du conseil, j'arrive à votre rencontre !"
Le Président se lève,
- "Excusez-moi un instant Messieurs, je reviens de suite, le moment est capital…",
et il disparaît dans l'entrebâillement de la porte. Nous nous regardons tous avec une certaine angoisse au fond du ventre et l'inquiétude se lit sur chaque visage. La cour va-t-elle survivre et s'adapter au nouveau régime en place ?... Nous n'avons pas le temps d'échanger nos points de vue que le Président réapparaît en nous lançant, tel un aboyeur de soirées:
- "Messieurs, veuillez vous lever et accueillir votre nouveau Président ! Enfin… Présidente devrais-je peut-être dire…".

Je vois alors entrer un ange à la chevelure d'un roux éclatant qui nous dévisage à tour de rôle. Arrivé à moi, un regard amusé se fixe au mien et elle me sourit discrètement. Mon cœur chavire et je crois un instant que mon esprit me joue des tours mais lorsque j'aperçois saphir me jeter comme des éclairs, je comprends la réalité de la situation. Je me rappelle alors ce merveilleux petit bout de lingerie encore lové dans ma poche et je frémis. Après nous avoir salué rapidement, elle se tourne vers le Président qui l'invite à s'asseoir à sa place, au bout de la table. Elle pose maintenant devant elle ce dossier que j'avais déjà aperçu. Elle l'ouvre délicatement et en retire un trombinoscope représentant chacun d'entre nous… Je me rappelle soudain que le siège de notre concurrent est à Dublin…


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BLOG A LA MODE...
Posted:Jul 23, 2006 6:11 am
Last Updated:Jun 29, 2008 2:45 pm
1763 Views
Bonjour à tous et à toutes !

Je précise à tout hasard le genre masculin, bien que préférant naturellement le féminin, ayant remarqué depuis que je me suis inscrit sur ce site, que des hommes se faisaient volontiers spectateurs (ou peut-être devrais-je dire voyeurs ?) de ce que pouvaient fait leurs congénères du même sexe... Bizarrerie qui ne date certainement pas de notre époque si l'on en juge par ce qui se passait il y a bien bien longtemps lorsqu'Internet, ou bien même l'électricité, la machine à vapeur ou simplement le stylo bille, n'effleuraient pas l'esprit des hommes. Vous l'avez compris, je faisais référence à L'Antiquité !... Mais je m'égare, revenons donc au sujet principal que je souhaite développer ici.

On ne nous parle plus que de blog. Tout le monde veut créer le sien et le diffuser le plus largement possible. Mais au fait, auprès de qui ?... Et pour dire quoi ?... Chacun aurait-il une information essentielle à la communauté des branchés, ou des cablés, du blog ?... Une, ou des informations, qui forcerait l'attention du visiteur et le passionnerait au point, non seulement, de parcourir le blog en question mais en plus l'intéresserait suffisamment pour qu'il ait l'intention d'y revenir plus tard. Ceci est une énignme de notre temps ! Faire de la communication à distance, se fondre au sein d'une communauté tout en restant misérablement solitaire devant clavier et écran. Porter le virtuel sur un trône pour en oublier les valeurs essentielles de la vie, à savoir le réel et tout ce qui s'y rapporte... Mais ce n'est pas tout ! Car en plus, il faut au "bloggeur" certaines aptitudes à l'écriture, et là... je doute que l'aventure ne tourne au cauchemar, peut-être pas d'ailleurs pour beaucoup de pseudos écrivains mais surtout pour certains lecteurs en quête de parcours littéraires chaotiques ! En effet, il arrive lorsque l'on reçoit certains SMS, ou que l'on participe naïvement à des "tchats", de se rendre compte que l'on ne vit plus sur la même planète que ces spécialistes du codage-décodage ésotérique en temps réel. D'ailleurs, trop souvent, celà tient d'une certaine éructation éjaculatoire à l'emporte-pièces orthographique...

Le blog est donc à la mode, que personne n'en doute ! Alors, je viens de créer celui-ci, tout beau tout neuf, un peu comme une jolie voiture sortant de la concession par un jour radieux et ensoleillé. Oui, mais cette jolie petite voiture toute mignonne, je sais au moins comment je vais l'alimenter, essence, gazoil, GPL, mais ce blog ?... Que vais-je y mettre, que vais-je y écrire de suffisamment intéressant ? Ah !... C'est vrai que je peux tout simplement me faire plaisir par cet exercice d'écriture, une sorte de masturbation intellectuelle en quelque sorte... Me voilà rassuré !

Et puis ?... Surtout... A quoi va-t-il me servir ? Qui va être assez fou ou assez curieux tout du moins pour venir y jeter ne serait-ce qu'un oeil ?... Et dans quelle langue devrais-je y développer mes sujets, y faire passer mes humeurs (car si j'ai bien compris, celà sert aussi à çà, un blog...) ? La langue de Voltaire, sans aucun doute... La langue de Shakespeare, de Goethe, de Cervantes, de Dante, de Tchekov ?... Et nous voilà en plein cognatus Spinozien ! Je me limiterai donc au Français et souvent à l'Anglais, que mes amis étrangers comprennent tous sans aucun doute.

Tout ceci est bien mystérieux pour moi au moment où j'écris ces quelques lignes. Je vais m'interrompre ici car le Tour de France va entrer dans Paris dans quelques dizaines de minutes, le temps pour moi de sauter sur ma "bike" et de filer voir arriver ces coureurs que d'habitude je ne regarde même pas à la télévision ! Nous sommes tous en proie à des contradictions diverses et variées, n'est-ce pas ? Mais il est vrai qu'aujourd'hui est un jour très spécial: je suis enfin devenu un "bloggeur" !!!

Allez, bonne journée et merci à tous ceux ou celles qui auront eu le courage de lire jusqu'au bout ce premier délire en "live"... Je vous promets: je vous ramènerai des photos de ces beaux coureurs en fuseau rose fuschia et et au casque fendant la bise qui, d'ailleurs en ce moment, est plutôt caniculaire...

Je vous embrasse toutes ! (pour la gente masculine, désolé mais il faudra allez voir ailleurs...).

Et puis... si vous avez aimé le style de ce premier essai, à très bientôt sur ce blog !
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