Aiku érotique
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Gepost op:30 oktober 2012 11:35 pm
Laatste update:2 november 2012 11:58 am 1469 Bezichtigingen
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une auto garée a ses vitres embuées... un jour pluvieux à la plage.
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O femme!
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Gepost op:25 oktober 2012 1:31 pm
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1502 Bezichtigingen
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...Pendant que je me tords sur mon axe viril Comme Saint Laurent sur son gril : - O femme! Qui dira la foule involontaire Des pucelles qu'on fait moisir? Qui dira les doigts blancs dont l'effort solitaire Gratte l'écorce du plaisir?
Clitoris sans amour des vierges par devoir, Muqueuses en rut, coeurs en peine, C'est pour vous que j'agite et que je fais pleuvoir Ce qui vous manque et qui me gêne. ...Car j'ai votre idéal, si vous avez le mien! Venez. Prenez : c'est votre bien...
... J'ai la liqueur et vous le vase... Vous tendez votre coupe à mes deux échanssons. Moi généreux et vous avide : Fête longue et vins chauds! A nos santés versons Mon trop plein dans votre trop vide !
Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancements, O mon âme... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse.
Là... Vite! Plus longtemps ! Je fonds ! Attends, Oui, je t'adore... Va ! va ! va ! Encore. Ha !
Sire de Chambley
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Solitude
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Gepost op:24 oktober 2012 10:32 pm
Laatste update:25 oktober 2012 1:10 pm 1594 Bezichtigingen
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Je bande trop. De ma culotte Je sors mon vit qui décalotte Son champignon. Etre à midi seul dans ma chambre, En tête à tête avec son membre, C'est du quignon!
Mon jacquemart' me bat le ventre ; Dans quelque chose il faut que j'entre, Cul, bouche ou con. Mais je ne vois pas ma voisine Lançant son œillade assassine De son balcon.
En vain Coco dresse sa huppe : Dans la maison pas une jupe, Pas un bonnet. La pine au poing, pose équivoque, À défaut de con, je t'invoque, Veuve Poignet !
Grande Vénus masturbatrice, Solitaire consolatrice Des amoureux, Puisque je manque de maîtresse Accorde au moins à ma détresse Tes plaisirs creux.
Prête-moi cette main adroite Qui sait, d'une caresse étroite, Saisir l'engin, Et fait jouer la pompe à sperme Entre les doigts qu'elle referme Comme un vagin.
Enseigne-moi, j'y suis novice, Ce jeu que Tissot nomme vice, Ce jeu caché Que Cupidon enfant pratique, Épointant sa flèche érotique Loin de Psyché.
Les pieds appuyés au chambranle, Lentement d'abord je me branle, Et puis presto : Je développe mon extase, Ponçant mon pilier de la base Au chapiteau.
Mais la Chimère ouvre la porte. Une femme entre, à gorge forte, À reins puissants, Qui retroussant chemise et cotte Met sous mon nez sa grosse motte Aux crins frisants ;
Puis souriante se retourne, Et ne sachant par où j'enfourne M'offre son cu. Rubens, il faut que tu confesses Par la ronde ampleur de ces fesses Ton art vaincu !
Mais je l'empoigne par les hanches Et j'écarte ses cuisses blanches De mon genou ; Déjà ma pine triomphante De l'abricot forçant la fente Y fait son trou.
Serrant le cul, haussant la croupe, Les pieds en l'air comme en un groupe De Clodion, Elle absorbe toute ma pine Et retrouve de Messaline Le tordion.
Un flot de liqueur prostatique, Du temple mouillant le portique, Écume au bord ; Sous le choc du vit qui la pousse Elle crie à chaque secousse : Oh ! va plus fort !
Les yeux noyés, de plaisir pâle, Jusqu'à la garde elle s'empale, Comme autrefois Du dieu Priape au fond d'un antre Les filles s'enfonçaient au ventre L'outil de bois.
Je la transperce d'outre en outre. Le spasme arrive : un jet de foutre, Un jet brûlant, Parcourt mon dard comme une lave, Jaillit, retombe, et de sa bave Poisse mon gland.
Quand j'ai bien égoutté mon tube, Je vois s'envoler le succube Aux beaux seins nus, Je deviens flasque, je débande, Et je regrette mon offrande, Fausse Vénus.
Sur mes doigts en nappes s'épanche Déjà froide, la liqueur blanche ; Tout est fini, Et j'offre pour ton microscope Le résultat de ma syncope, Spallanzani !
Théophile GAUTIER, 1864
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Désirs
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Gepost op:24 oktober 2012 10:24 pm
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1473 Bezichtigingen
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Ô chaude image qui me tente... Tais-toi, Cervelle... Et toi, ma main Ne vas pas, par le bas chemin Manoeuvrer à tromper l'attente...
Ne pense plus... Ne touche point: Une amante n'est pas un poing Qui donne la vie avec rage...
Ô comment vaincre cet émoi Et ne pas déchainer l'orage Qui grossit et monte de moi?
Paul Valéry (Corona §...)
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Nuit torride
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Gepost op:20 oktober 2010 1:37 pm
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1584 Bezichtigingen
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Ce fût l’étreinte d’un soir Dans une nuit d’été Tu m’as rejoins bien tard En courant essoufflée
Nos cœurs se mirent à battre Nos mains se sont touchées Je respirais ton souffle Tu m’offrais ce baiser
Tu ôtas mes vêtements Avide de volupté Et là sur le divan Sur moi tu t’es jetée
La chaleur de ton corps Fit de moi un brasier Auquel je pense encore Tant il fût irradié
Sans calculs tu t’offrais La faim d’aimer au ventre Et tu t’abandonnais Alors pour me surprendre
Ton corps contre mon corps Notre divin combat Dans ses plus beaux accords Alors s’harmonisa
Ton souffle se fît court Ma peau électrisée En demande d’amour Dans l’attente affolée
Accompagnant mes reins Dans leur douce cadence Tu nouas mes deux mains D’un foulard aux fragrances
Ta bouche descendit Doucement supplicieuse Vers un doux paradis Se faisant délicieuse
Alors tu chevauchas Superbe et impatiente L’attrait de ton plaisir Objet de ton attente
C’est alors que survînt Dans une ultime transe L’orgasme si divin Notre plus belle danse
Anonyme
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Le clitoris
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Gepost op:20 oktober 2010 1:06 pm
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1621 Bezichtigingen
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Fenêtre de la mer pour la tempête et ses vagues. Soleil de l’amande pour le dard et ses trompettes. Lune du crépuscule pour l’obscénité et ses envies. Chair de l’impudeur pour le désir et ses tumultes. Concubine du pubis pour le mâle et ses maux. Poivrière de la fusion pour l’alcôve et ses tigresses. Harmonie de la verticalité pour le carnivore et ses succions. Estampille de foutre pour le créateur et ses hallucinations. Joyau de l’orgasme pour la flûte et ses doigts. Plein de l’existence pour l’intimité et ses rites. Atelier de l’amour pour le martyre et ses braises. Cœur du spasme pour l’éjaculation et ses babines. Fleur de la fureur pour le sadique et ses morsures. Moulin de délices pour le pistolet et ses tirs. Marguerite d’Eros pour le lascif et ses ferveurs. Niche d’énigme pour le coup et ses foudres. Cyprine d’adoration pour la tige et ses kermesses. Bouton d’attachement pour le priape et ses engouements. Rose de baisers pour l’adorateur et ses cigares. Calibistri de folie pour le frétillant et ses dilections. Coquillage de séduction pour le précieux et ses hymens. Ecu de délire pour le rossignol et ses caprices. Houppe d’ardeur pour la fantaisie et ses nœuds. Mandoline de chaleur pour la flèche et ses intrigues. Fraise du déluge pour le delirium et ses tremens. Nid de culte pour le marquis et ses liaisons. Tiroir de l’érection pour l’épinette et ses passions. Touffe d’envoûtement pour la dague et ses touches. Trésor de fièvre pour le phallus et ses brûlures. Sceptre de la flamme pour la cérémonie et ses frénésies.
Fernando Arrabal
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A quel sein me vouer ?
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Gepost op:20 oktober 2010 1:03 pm
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1542 Bezichtigingen
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Quand le vernis blanc de tes ongles éclaira Ton fleuve ébène pour en détourner le cours Et l'envoyer suivre de ton dos les détours , Mon cœur , longtemps sevré ,frémit puis chavira.
Le feu qui l'embrasa vint lécher de ses flammes Mes sens grisés par le relief resplendissant Ayant hypnotisé mes yeux s'en remplissant. L'amour des corps noya dans l'ivresse les âmes !
Le mont gauche exhiba son auguste sommet: Un bourgeon brun conviant les doigts aux caresses Sur un tapis rose offrant toutes ses finesses … Serait fou qui , ce régal , point ne se permet !
Ton index descendit le vallon à petits sauts Invitant mon regard assoiffé de beauté , Soulevant une tempête de volupté Dans mon être qui répondit par soubresauts.
L'autre mont , majestueux , brûlant de désir , Dévoila son versant zébré de rus graciles Irriguant de leurs eaux tes plaines juvéniles. Je fus emporté par un torrent de plaisir !
Tout en dégustant avec fougue ces délices , Un seul mot parvenait à se frayer chemin Dans mon gosier à sec : A quel sein Me vouer , moi qui n'ai récolté que supplices ?
Flormed
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Sexe des femmes
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Gepost op:19 oktober 2010 9:44 am
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1540 Bezichtigingen
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Lèvres roses Lèvres des femmes Venez sur mon corps qui repose
Dans la nichée ouvrez le bec Et tendez votre langue rose C'est le désir qui me dépose Sur votre lit d'herbage sec
Je sens sur ma peau les aiguilles Et l'ondulation des anguilles Je sens crépiter le plaisir Fuyant si je veux le saisir
Lèvres roses lèvres des femmes Laissez saillir la fleur enclose
Refermez-vous sur mon visage Emportez-moi dans le courant Avec les embruns du voyage Et les odeurs de l'océan
Avalez-moi dévorez-moi Je suis le poisson qui s'étonne Et laisse à la rouge anémone Son corps qui se couvre de soie
Lèvres roses Lèvres des femmes Sexe affolant qui me créa
A l'heure où je rendrai mon âme Aspirez-moi Reprenez-moi
Camille Bombois
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Fais moi l'amour
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Gepost op:19 oktober 2010 9:36 am
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1543 Bezichtigingen
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Sans le savoir tu m'as envoûtée dès notre 1ère rencontre Je l'avoue et sans aucune honte J'aime parcourir ton corps de mes mains De toi j'ai constamment faim.
Lorsque ton regard me déshabille j'ai peur De ce sentiment qui m'étreins, pourtant un pur bonheur Pas toujours facile de canaliser ces émotions Tu me rends folle mais c'est la passion.
Allongés à même le sol dans une parfaite nudité Tu me susurres des mots doux et continue à m'embrasser Insatiable j'ai envie de toi Je crains de te perdre, dis-moi pourquoi.
Je sens ta langue me parcourir Dans les moindres recoins tu me fais frémir Je me sens soumise que m'as-tu fais Tu me fais toujours autant fantasmer.
Je me laisse porter par mes pulsions Partout je t'embrasse et te serre avec effusion Tes yeux m'implore je t'entends gémir L'air espiègle je te regarde avec un sourire.
En moi tu te glisses je te sens impatient Tu me fais l'amour tendrement Dans un même souffle nous explosons de plaisir Assouvis tous les 2 par le même désir.
Anonyme
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La chaleur
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Gepost op:19 oktober 2010 8:56 am
Laatste update:23 mei 2024 11:15 am 1554 Bezichtigingen
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- L'hiver, c'est la mort. Ses yeux noirs assoupis. Elle serre son corps entres ses bras. - Je ne veux pas voir le monde. Je veux des chambres closes, chaudes. Figée. - Fais-moi l'amour, que je ressuscite.
Louis Calaferte
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